transparence


danse I

il y a encore tes yeux noirs

et l'invitation du seuil

où tuer l'ombre du destin,

où embrasser un nouveau soleil

y puiser le vocabulaire

de ta danse et l'ébauche des mains,

le corps tout entier y va de sa parole

et s'oppose au double du mouvement

il y a le vertige des miroirs,

tes yeux y sont la prière

à laquelle ne jamais cesser de croire,

l'acte fondateur d'un monde

où je chute


en moi,

tu abolissais

un paysage de hasards