il y a encore tes yeux noirs
et l'invitation du seuil
où tuer l'ombre du destin,
où embrasser un nouveau soleil
y puiser le vocabulaire
de ta danse et l'ébauche des mains,
le corps tout entier y va de sa parole
et s'oppose au double du mouvement
il y a le vertige des miroirs,
tes yeux y sont la prière
à laquelle ne jamais cesser de croire,
l'acte fondateur d'un monde
où je chute
en moi,
tu abolissais
un paysage de hasards
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